La civilisation s'est effondrée suite à une pandémie. Une troupe itinérante propose du Shakespeare aux survivants, symbolisant l'espoir et l'humanité. L'existence de plusieurs personnages est liée à celle d'un acteur connu décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant "Le Roi Lear". Un illustré, "Station Eleven", étrangement prémonitoire, se révèle un fil conducteur entre eux
Anton est cadre dans une société de distribution des eaux à New York. Il va enfin concrétiser son projet de mariage avec Sophie, violoniste au caractère instable. Mais une fois sur lîle dIschia, où le couple passe sa lune de miel, Anton annonce à son épouse qu'il ne rentrera pas à New York avec elle et ne lui fournit aucune explication. Dans les semaines qui ont précédé le mariage, Anton a vu sa vie professionnelle imploser. Il a commencé par perdre sa secrétaire, puis ses collaborateurs ont été mutés, il a cessé de recevoir des courriels et du courrier.
Le premier jour, éclosion de la grippe géorgienne. On estime qu'elle pourrait contaminer 99% de la population. Deux semaines plus tard, la civilisation s'est effondrée. Vingt ans après. Une troupe présente des concerts et des pièces de théâtre aux communautés regroupées dans des campements de fortune. La vie semble de nouveau possible. Mais l'obscurantisme guette, menaçant les rêves et les espérances des survivants.
Un fabuleux roman sur l’art, le voyage dans le temps, l’amour et la mort, par l’autrice de L’hôtel de verre et de Station Eleven (Prix des libraires du Québec).